Publiée le par CHEREAU-Nathalie
Antoine Mure – Ceinture noire : un parcours exemplaire et profondément inspirant
C’est le 22 novembre à Orléans qu’Antoine a validé son UV kata, présenté avec son frère Matthieu. Une réussite qui lui permet d’obtenir la dernière unité de valeur nécessaire à sa ceinture noire.
Un moment fort, qui marque l’aboutissement d’un parcours bien plus complexe qu’il n’y paraît.
Un moment fort, qui marque l’aboutissement d’un parcours bien plus complexe qu’il n’y paraît.
À seulement 20 ans, Antoine a relevé un véritable défi.
Diagnostiqué dysphasique, porteur d’un trouble sévère du langage, il est reconnu en qualité detravailleur handicapé (RQTH).
Et pourtant… jamais il n’a cessé d’avancer.
Diagnostiqué dysphasique, porteur d’un trouble sévère du langage, il est reconnu en qualité detravailleur handicapé (RQTH).
Et pourtant… jamais il n’a cessé d’avancer.
💙 Licencié depuis l’âge de 6 ans, Antoine s’est toujours distingué par son assiduité, sa volonté et sa capacité à s’intégrer pleinement au groupe. Obtenir son kata et sa technique lui aura demandé trois saisons de travail acharné, mêlant préparation physique, rigueur technique et une force mentale exceptionnelle.
À 11 ans, malgré les difficultés de compréhension et d’expression verbale, il choisit de s’investir dans la commission sportive.
Il lui faudra six années d’efforts constants pour atteindre le niveau départemental, puis seulement deux saisons supplémentaires pour accéder au grade régional. Une ascension remarquable, dans un domaine où la précision, la communication et la concentration sont essentielles.
Il lui faudra six années d’efforts constants pour atteindre le niveau départemental, puis seulement deux saisons supplémentaires pour accéder au grade régional. Une ascension remarquable, dans un domaine où la précision, la communication et la concentration sont essentielles.
Antoine témoigne avec sincérité :
« Ma pathologie m’oblige à déployer une grande énergie pour faire comme tout le monde. C’est comme si chaque jour je devais partir dans un pays étranger sans en connaître la langue, y passer la journée à essayer de communiquer, puis recommencer le lendemain. »
« Ma pathologie m’oblige à déployer une grande énergie pour faire comme tout le monde. C’est comme si chaque jour je devais partir dans un pays étranger sans en connaître la langue, y passer la journée à essayer de communiquer, puis recommencer le lendemain. »
Antoine fait partie de ces personnes discrètes mais déterminantes, dont la force intérieure et la persévérance forcent le respect.
Son parcours rappelle que le judo n’est pas seulement un sport, mais une école de vie.
Son parcours rappelle que le judo n’est pas seulement un sport, mais une école de vie.
👏Félicitations Antoine. Merci pour ton engagement, ton courage et l’exemple inspirant que tu offres à tous.
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